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Migration amphibiens
Construction des crapauducs
NATURE RECHERCHE pense au long terme, et a réussit à protéger l'étang où les crapauds vont pondre, de façon à péréniser la situation de ce sympathique animal. En effet, ce site a été acheté en 1995 par le Conseil Général de Seine et Marne au titre des Espaces Naturels Sensibles.
En 1996, 4 passages sous la route (à double sens) ont pu être installés par le Conseil Général de Seine et Marne afin que les amphibiens traversent seuls, aux endroits précis que nous avions sélectionnés en fonction de leur utilisation par les amphibiens.
Un dispositif antifranchissement (muret en bois ayant une hauteur hors-sol de 40 à 45 cm) empêche les amphibiens d’aller sur la route et les guide vers des passages souterrains (4 passages sous la chaussée de section rectangulaire, long de 11 m, large de 100 cm et haut de 60 cm.
Afin de vérifier l’efficacité réelle de ces « crapauducs », un dispositif provisoire de récupération des amphibiens est mis en place tous les ans au débouché des canalisations coté étang (sens « aller » de la migration, forêt vers étang). Tous les matins, les spécialistes de NATURE RECHERCHE comptabilisent les amphibiens qui utilisent ces crapauducs.
 
Mais depuis plusieurs années, nous avons remarqué qu’un certain nombre d’amphibiens se faisaient écrasés sur la RD 104 en prolongement des « crapauducs », en allant vers Morêt, jusqu’à la fin du site de la plaine de Sorques.
En 2000, nous avons fait installer une barrière en plastique afin de bloquer la migration « aller » d’amphibiens sur cette portion de route, et creuser un trou tous les 20 mètres afin de récupérer et comptabiliser les amphibiens qui tentaient de migrer par cet axe. La population d’amphibiens traversant la route à cet endroit s’est avérée être extrêmement importante (plus de 3000 individus), aussi nous recommençons cette action tous les ans en comptabilisant, en plus, les amphibiens effectuant leurs migrations « retour ».