Les "crapauducs" de la plaine de Sorques constituent un exemple mondial de protection et de suivi herpétologique, j'ai reçu des courriers et des visites de spécialistes du monde entier venant visiter ces installations.
Les "crapauducs" sont opérationnels et nos études ont démontré leurs efficacité.
Désormais, il n'est plus nécessaire de continuer à les capturer, ils peuvent traverser seuls, et nous ne comprenons pas pourquoi des personnes viennent encore les capturer.
Nos expertises ont démontré aussi qu'il est nécessaire de construire d'autres crapauducs en conitnuité de ceux existants afin de protéger l'ensemble de la population d'amphibiens de Sorques. Malheureusement, cette demande reste toujours sans réponse.
Concernant les espèces rares de la plaine de Sorques, elles semblent avoir fortement régressées et certaines disparues, la gestion des milieux fréquentés par ces espèces est extrêmement délicates et doit prendre en compte la biologie spécifique de chaque espèce si on veut éviter leur disparition.
Je regrette fortement que l'exemple de Sorques ne soit pas suivi dans le reste du département, alors que les populations d'amphibiens régressent fortement.
De nombreux autres sites auraient besoin que des "crapauducs" soient construits, malheureusement, rien n'est fait...