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Observer les sangliers : la route tournante          
     du point de vue du camp de Chailly
Le cerf : Discret toute l’année, le cerf perd toute prudence durant l’époque de la reproduction. Il émet alors d’impressionnants raires afin d’impressionner ses rivaux, surtout la nuit.
 
Ecoutez-le à loisir, mais ne tentez pas de l’approcher, le cerf a besoin de tranquillité !
Le murin de Beichstein : Cette espèce, rare en forêt de Fontainebleau, se reconnaît à la couleur de son dos brun-clair contrastant avec son ventre très blanc, et par la taille de ses oreilles (dépassant le museau de la moitié de leur longueur).
Le Murin de Beichstein chasse dans une variété de milieux importante, du moment que ceux-ci soient situés en lisière. Il chasse aussi à proximité des vieilles futaies.
 
Un peu d’histoire :
Le camp de Chailly : Il s’agit d’un ancien camp militaire créé dans la plaine de Bière en 1668. En 1839, c’était le plus important rassemblement de militaires avec 12 000 hommes.
 
Accès : A la sortie de Fontainebleau, prendre la route nationale 7 en direction de Paris, ralentir à la sortie de la forêt, juste après le parking du Rocher du Cuvier Chatillon. Prendre le chemin qui part à angle droit après la maison forestière du Bas-Bréau.
 
Point de départ : Le parking de la maison forestière du Bas-Bréau, au bivouac.
 
Durée et distance : 4 km sur terrain varié, dont une montée abrupte. Comptez 2 à 3 heures de marche, un peu plus si vous voulez observer au point de vue.
 
Que faire après la balade : A côté de la maison forestière, il y a un bivouac qui vous permet de rester quelques jours afin de visiter les autres parties de la forêt.
 
Les familiers du lieu :
-         Cerfs, sangliers, chevreuils, écureuils, fouine, blaireau.
-         Tous les pics, buse variable.
-         Murin de Beichstein, Murin à moustaches, Noctule commune, Noctule de Leisler
 
Itinéraire :
Garez vous au bivouac et suivez le chemin, prenez le premier sentier à droite qui débouche peu de temps après sur un chemin ; l’empruntez aussi à droite.
Vous longez une parcelle en régénération, dans lequel vivent de nombreux lapins. Ils creusent leurs terriers dans le terrain sablonneux ; savez-vous que les lapins réingèrent leurs crottes pour mieux assimiler tous les éléments dont ils se sont nourris ? Le  renard vient chasser ces lagomorphes qui sont très prolifiques. Il les pourchasse en s’approchant le plus près possible sans se faire repérer, puis en quelques bonds, il se précipite sur sa proie ! Mais les lapins sont souvent les plus rapides ! Des hardes de biches sont visibles à l’aube ou au crépuscule, lorsqu’elles se rendent à leur gagnage. Les cerfs, plus discret sont toujours les derniers lorsque la harde se déplace.
Prenez à gauche la route du Solitaire qui monte à travers les rochers, croisez la route de la solitude, vous tomberez bientôt sur la route tournante, prenez-la à gauche. Quand vous débouchez sur un sentier, prenez-le à gauche puis au petit carrefour, allez tout droit jusqu’au point de vue du Camp de Chailly.
 
Tout au long de la montée, vous longerez une réserve biologique où on laisse vieillir les arbres. Ceux qui tombent sont laissés au sol et pourrissent. L’accès à cette réserve est interdit dans un but de protection. L’amoncellement d’arbres tombés fournit des gîtes aux sangliers. Vous pourrez les observez traverser le chemin au lever du jour ou au crépuscule tout au long de cette balade. Mais il faut être discret, si le sanglier a une mauvaise vue, il a un odorat et une ouïe excellente !
 
Les vieux arbres encore debout ont de nombreuses cavités dues aux trous de pics ou au pourrissement de certaines branches. Ces trous servent de gîte aux martres, ainsi qu’aux chouettes hulottes, dont vous pourrez entendre le hululement typique dès la tombée de la nuit.Plusieurs espèces de chiroptères, dont certaines très rares, vivent près de cette réserve et profitent elles-aussi des arbres creux. : si la noctule commune et la noctule de Leisler sont relativement communes, le murin de Beichstein, le murin à moustaches, et le grand Murin sont beaucoup plus rares.
 
Du point de vue,  vous verrez sur votre droite la fin du massif de Fontainebleau, ici la forêt rejointe la plaine de Barbizon et de Chailly-en-Bière. Sur votre gauche, s’étend la forêt, vous pourrez observer de grands rapaces chasser : buses et bondrées apivores survolent la forêt à la recherche de leurs proies.
 
Regagnez le petit carrefour et prenez à gauche pour descendre la route tournante ; en arrivant au carrefour, croisez la route Briquet et allez tout droit jusqu’au carrefour et prenez à gauche le chemin de Barbizon jusqu’au point de départ.
 
En descendant la route tournante, vous pourrez apercevoir le pic cendré. Cet oiseau est assez rare en forêt de Fontainebleau. Confondu parfois avec le pic vert, le cri permet toutefois de distinguer aisément ces 2 espèces. Le pic cendré fréquente les futaies de feuillus, essentiellement celles très âgées.
Plus commun que l’espèce précédente, le pic vert utilise tous les milieux de la forêt, hormis les landes à bruyères.
Le sanglier : Les sangliers sont abondants en forêt de Fontainebleau. Ils sont surtout nocturnes, mais on peut les observer au lever du jour ou au crépuscule si l’on est discret car ils sont très farouches. Bien qu’impressionnant, le sanglier n’est pas dangereux : observez-les donc sans crainte !
Balades Nature
Cette portion de forêt est très riche en grands animaux. Les sangliers, en particulier sont visibles toute l’année, à l’aube ou au crépuscule.
On peut donc l’observer partout en forêt, et il ne craint pas de chercher sa nourriture dans les jardins.
 
Le pic noir est le plus grand pic de la forêt, c’est aussi le plus beau, tout noir avec le dessus de la tête rouge. Son cri est puissant et résonne loin dans la forêt.
Cette espèce est apparue en forêt de Fontainebleau dès le début des années 60  à cause d’une progression vers l’ouest des populations orientales.
 
Les effectifs ont rapidement augmenté, et on peut observer désormais le Pic noir dans toute la forêt, où il se reproduit.
 
Le  pic épeiche est le pic le plus commun dans la forêt et aux alentours, puisqu’il niche fréquemment dans les jardins. Il utilise tous les milieux de la forêt, hormis les milieux ouverts.
 
Souvent confondu avec le pic épeiche, le pic mar est bien représenté en forêt de Fontainebleau, où il fréquente essentiellement les futaies de chênes et de hêtres, surtout celles âgées.
 
Le cri de cette espèce est typique et permet de l’identifier, lorsqu’il se nourrit dans les rameaux élevés des grands arbres.
Le  Pic épeichette est le plus petit pic de la forêt, car il mesure à peu près la taille d’un moineau. Il est difficile à observer car il se nourrit sur les rameaux les plus fins, très hauts dans les arbres.
 
En forêt de Fontainebleau, il est commun et présent partout.